Vendredi 08 décembre 2023

Le palmarès Gaspard-Le Devoir voit le jour

Publié le 16 septembre 2010 par dans la (les) catégorie(s) Uncategorized

Le palmarès Gaspard-Le Devoir voit le jour

« Enfin, un vrai palmarès! » titre Le Devoir dans son édition du samedi 11 et dimanche 12 septembre 2010. En partenariat avec la Banque de titres de langue française (BTLF), un organisme à but non lucratif qui a pour mission de favoriser la diffusion et la commercialisation des livres de langue française, le palmarès vise à présenter les 10 livres les plus vendus dans quatre champs précis, à savoir roman québécois, roman étranger, essais québécois et essais étranger. Pour élaborer ces listes, les rapports hebdomadaires de 141 points de vente seront compilés. Il s’agira du seul palmarès à offrir un instantané précis de l’activité dans les librairies du Québec. Le tableau se retrouvera à chaque semaine en page trois du cahier Livres de l’édition de la fin de semaine du Devoir.

Ce palmarès « offre un véritable instantané, précis et fiable, des ventes de livres chez nous et non pas le reflet de l’activité ou des intérêts de marchands », explique le journaliste Jean-François Nadeau. Dans son article, il soulève qu’en « France, de longue date, les éditeurs doivent révéler leurs tirages. Rien de tel ici, où les inventions sur les tirages ont longtemps fait partie des termes usuels d’une rhétorique marchande. Si bien que les critiques et le public ont peu à peu appris à se méfier des chiffres de vente avancés par la confrérie des éditeurs. On ne pourra plus voir les gens prétendre avoir vendu 10 000 ou 100 000 exemplaires sans que cela ne se reflète dans le palmarès Gaspard-Le Devoir ».

Toutefois, est-ce qu’il s’agit des meilleurs livres? « Bien sûr que non » répond le journaliste. Le but de ce palmarès est d’offrir la possibilité de mesurer les succès commerciaux du moment, et ce, sans égard à leur qualité. Toutefois, « un palmarès sérieux peut parfois offrir un étonnant portrait sociologique, à condition d’être questionné. Pourquoi un livre de cuisine se trouve-t-il par exemple côte à côte avec un essai sur les relations internationales? Pourquoi un roman pour midinettes trouve-t-il un aussi vaste public que le dernier livre d’un auteur bien établi? » Des questions qu’il sera possible de se poser en consultant le palmarès Gaspard-Le Devoir.

Le palmarès des essais québécois et étrangers se retrouve sur cette page. J’espère être en mesure de la mettre à jour chaque semaine.

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